Questions MEM : 200 questions d’entrevue

200 exemples de questions MEM

Remarque : Ce qui suit est une compilation de 200 exemples de questions MEM. Certaines de ces questions proviennent de la base de données de BeMo et d’autres proviennent d’universités et de collèges officiels qui administrent le MEM dans le cadre de leur processus d’admission. Une liste de toutes les sources extérieures est fournie à la fin du blogue. Veuillez noter que BeMo ne cautionne ni ne s’associe à aucune des universités et écoles mentionnées. Chaque source respective est le propriétaire du droit d’auteur et le matériel est partagé ici en vertu de la clause d’utilisation équitable de la loi sur le droit d’auteur.

1. Une patiente de 14 ans vous demande des pilules contraceptives et vous demande de ne pas en parler à ses parents. Que feriez-vous ?

Type de question : Scénario ; Dilemme éthique (Structure : Récapitulation, problème pressant, collecte d’informations, solutions hypothétiques, résumé).

Réponse des experts

Dans ce scénario, je suis un médecin avec une patiente de 14 ans qui veut des pilules contraceptives et qui ne veut pas que je le dise à ses parents. En tant que médecin, ma principale préoccupation ici est le bien-être et la sécurité de ma patiente, la jeune fille de 14 ans. Je dois tout d’abord rassembler plus d’informations. Je m’assurerais que ma patiente et moi sommes dans un endroit privé et qu’elle ne se sent pas bousculée. Je devrais m’asseoir et lui demander pourquoi elle s’intéresse au contrôle des naissances. Je peux aussi découvrir ce qu’elle sait de la contraception, et si elle a pris des pilules contraceptives ou utilisé d’autres méthodes contraceptives dans le passé. Je dois également lui demander si elle a d’autres problèmes médicaux. Il est important que je lui demande avec tact si elle est sexuellement active et que je m’assure qu’elle n’est pas forcée ou contrainte à quoi que ce soit. En fonction des informations qu’elle me donne, nous pouvons planifier ensemble. Il se peut qu’elle soit simplement curieuse et qu’elle ne soit pas sexuellement active pour le moment, auquel cas je lui fournirai des ressources (sites Web, brochures) pour qu’elle puisse trouver plus d’informations.

Si elle prévoit d’être sexuellement active et consent à cette activité, et si je pense qu’elle comprend les risques et les avantages, je vais de l’avant et lui prescris la contraception. Je me préoccupe de ma patiente et il est important de lui prescrire les pilules pour sa sécurité. Cependant, je lui dirais que les pilules contraceptives ne préviennent pas les IST et je lui donnerais les recommandations appropriées pour les prévenir. Je lui dirais que nos conversations sont confidentielles et que je ne partagerais rien avec ses parents sans son consentement. Les médecins doivent juger si un patient est un mineur mature, et s’il peut consentir à un traitement sans l’avis de ses parents. Si je pense qu’elle n’est pas en mesure de donner son consentement car elle ne comprend pas les risques et les avantages, je lui ferais savoir que je dois avoir une discussion avec elle et ses parents présents avant de lui prescrire les pilules. Si j’ai le sentiment qu’elle est maltraitée ou contrainte à une activité sexuelle, par exemple par une personne de plus de 18 ans, je dois le signaler aux autorités compétentes. Je m’assurerais de fixer un rendez-vous de suivi avec cette patiente avant de mettre fin à notre visite. En résumé, je veillerais à la sécurité de ma patiente et j’en saurais plus sur elle avant de planifier la suite des opérations avec sa participation. Je vous remercie et je serai heureux de répondre à vos questions si vous en avez d’autres.

2. Un membre de votre famille décide de dépendre uniquement de la médecine alternative pour le traitement de sa maladie grave. Que feriez-vous ?

Type de question : Scénario ; Résolution de conflits (Structure : Récapitulation, problème pressant, collecte d’informations, solutions hypothétiques, résumé).

Réponse des experts

Dans ce scénario, je suis un membre de la famille d’une personne qui choisit de suivre des traitements alternatifs pour sa maladie grave. Ma principale préoccupation ici est le bien-être et la santé de mon parent. Je ne dois pas tirer de conclusions hâtives et je vais d’abord recueillir des informations. Je vais avoir une conversation privée avec mon parent. Je commencerai par lui poser une question ouverte : « Comment allez-vous ? ». Je peux ensuite lui demander comment il fait face à sa maladie. Puis, je lui demanderai quels sont les traitements qu’il suit. Il se peut, en effet, qu’il suive à la fois des traitements médicaux traditionnels avec son médecin et qu’il utilise des traitements alternatifs en complément, avec l’accord de son médecin. Il se peut, par contre, qu’il ne suive que des traitements alternatifs et n’utilise aucun traitement allopathique traditionnel. Dans ce cas, il se peut qu’il n’en ait tout simplement pas discuté avec son médecin ; je peux lui suggérer, puisque je me soucie de lui, de rendre visite à son médecin et de lui faire part des traitements qu’il utilise. Les traitements alternatifs peuvent interagir avec les traitements traditionnels ou même aggraver leur état. Je les encourage donc à communiquer cette information à leur médecin.

Il se peut également qu’ils ne fassent pas confiance à la médecine allopathique ou aux médecins et qu’ils soient réticents à rechercher des traitements traditionnels fondés sur des preuves. Je voudrais écouter les raisons pour lesquelles ils se sentent ainsi, tout en leur offrant mon opinion selon laquelle l’avis d’un médecin pourrait leur être utile, et je souhaite assurer leur santé et leur bien-être futurs. Il se peut qu’il ait eu une expérience négative avec un médecin, et je peux lui suggérer de chercher un autre médecin ou de l’accompagner à son rendez-vous s’il est d’accord. Cependant, il est possible qu’ils ne souhaitent tout simplement pas poursuivre un traitement avec un médecin. Dans ce cas, s’il est apte à prendre ses propres décisions, je dois respecter son autonomie pour prendre ses propres décisions médicales. Je peux toutefois continuer à les surveiller. En revanche, si j’estime qu’il n’est plus en mesure de prendre des décisions médicales en raison d’une déficience cognitive, je dois en parler au membre de la famille le plus proche qui pourrait être son décideur ; cela est nécessaire pour assurer sa sécurité. En résumé, je me concentrerais sur le bien-être et la sécurité de mon parent, je recueillerais des informations et je respecterais son autonomie, tout en lui faisant part de mes préoccupations concernant sa santé. Je vous remercie et je me ferai un plaisir de répondre à toute question complémentaire à ce stade.

3. Si vous avez le choix entre donner une greffe à un membre âgé et prospère de la communauté et à un toxicomane de 20 ans, comment choisissez-vous ?

Type de question : 3. Scénario ; Dilemme éthique (Structure : Récapitulation, Question pressante, Collecte d’informations, Solutions hypothétiques, Résumé)

Dans cette situation, je suis confronté à un dilemme éthique : donner une greffe d’organe à un membre âgé de la communauté qui a réussi ou à un toxicomane de 20 ans. Tout d’abord, je ne dois pas porter de jugement et je dois d’abord recueillir des informations. Je ne dois pas tirer de conclusions hâtives sur l’âge ou sur le fait qu’un patient semble avoir une dépendance aux drogues. Tout d’abord, je vais m’assurer que les deux patients sont effectivement compatibles pour recevoir cette greffe. Je dois me renseigner sur l’état de santé des deux patients et sur ce qui les a amenés à avoir besoin d’une greffe d’organe. Je dois également me renseigner sur le pronostic des deux patients après la transplantation. Quel patient a le plus de chances de se rétablir et de tirer le meilleur parti de cette transplantation, non seulement en termes de quantité mais aussi de qualité de vie ? Les organes étant une ressource très limitée, j’ai d’abord besoin de plus d’informations. Je ne dois pas non plus penser que seule mon opinion compte ici.

Les soins de santé sont un environnement basé sur le travail d’équipe, et je devrais demander l’avis des autres, y compris des médecins, des infirmières et des autres membres du personnel de santé du patient, ainsi que du comité d’éthique ou de transplantation de l’hôpital, qui participe souvent à la prise de décision finale. Il y a deux issues ici : soit le patient âgé, soit le jeune patient. Dans un cas comme dans l’autre, la décision sera prise sans jugement et en fonction du patient qui sera en mesure de se rétablir de cette transplantation. Pour le patient qui ne reçoit pas la greffe, l’équipe soignante doit en discuter avec le patient et ses proches, et s’assurer qu’ils comprennent que le fait de ne pas recevoir la greffe pour le moment ne signifie pas que nous allons arrêter le traitement ou la recherche de moyens d’améliorer leur état, et qu’ils sont toujours sur la liste de transplantation. À l’avenir, je veillerai à ce que notre hôpital dispose d’un ensemble de directives claires afin que les organes soient attribués sans jugement, avec des politiques claires. En résumé, je recueillerais des informations et m’assurerais que nous n’avons pas porté de jugement sur le choix du patient à transplanter, et que des directives sont en place pour les situations futures comme celle-ci. Je vous remercie et je me réjouis de pouvoir répondre à vos autres questions.

4. Une jeune femme de 18 ans arrive aux urgences avec un saignement de nez important. Vous êtes le médecin et vous avez arrêté l’hémorragie. Elle est maintenant dans le coma à cause de la perte de sang et va mourir sans transfusion. Une infirmière trouve dans le sac de la patiente une carte récente signée de l’église des Témoins de Jéhovah qui refuse toute transfusion sanguine, quelles que soient les circonstances. Que feriez-vous ?

Dans ce scénario, je suis confronté au dilemme éthique de savoir si je dois ou non passer outre la carte récemment signée de l’Église des Témoins de Jéhovah trouvée dans le sac du patient, qui indique qu’il ne veut pas recevoir de transfusion sanguine, afin de tenter de lui sauver la vie. Tout d’abord, il est important d’agir rapidement et sans jugement. La vie du patient est en danger, mais je dois aussi respecter son autonomie. Je dois reconnaître la signification de la croyance religieuse du patient selon laquelle il est contraire à la volonté de Dieu de recevoir du sang ; trahir cet engagement entraînera un ostracisme potentiel de sa communauté religieuse. Je sais aussi que de nombreuses personnes observent leur foi différemment et, pressées par une question médicale urgente, vont souvent à l’encontre de cette croyance. C’est pourquoi il est important d’enquêter et de ne pas tirer de conclusions hâtives.

Si la famille de la jeune fille était présente, je la consulterais sur le choix supposé de la patiente de ne pas accepter la transfusion. J’expliquerais clairement et calmement que si la patiente ne reçoit pas la transfusion sanguine, elle mourra. Une salle d’urgence est également un environnement hautement collaboratif, je consulterais donc les autres médecins sur les ramifications de la décision de la patiente et confirmerais que le respect de son autonomie est la bonne décision éthique. L’essentiel est que le choix de la patiente peut raisonnablement être confirmé par la carte, il n’y a donc aucune raison valable d’aller à l’encontre de ses souhaits.

Si les informations manquent, par exemple, si je sais que le patient est un témoin de Jéhovah mais que je n’ai pas sa carte, ou que ses parents ne sont pas présents, il est préférable d’agir dans l’intérêt du patient et de procéder à la transfusion. Dans les deux cas, je devrais travailler avec mes collègues et l’équipe juridique de l’hôpital pour m’assurer que les ramifications juridiques et éthiques sont conformes aux piliers de l’éthique médicale, qui impliquent également la non-malfaisance et la justice. Je pense qu’il serait également nécessaire d’examiner les antécédents médicaux de la jeune fille pour déterminer si elle a déjà reçu une transfusion auparavant. En regardant la date de la carte, s’il y a une indication qu’elle a reçu une transfusion ou des procédures médicales similaires après cette date de consolidation, cela pourrait potentiellement être un motif pour procéder à la transfusion. En résumé, puisque la fille a dix-huit ans, qu’elle est adulte, et que la carte est valide, je crois qu’il serait préférable de ne pas la transfuser, à moins qu’il y ait une indication dans son dossier médical qu’elle a reçu une transfusion ou une procédure médicale similaire après la date de signature de la carte.

5. Votre association pédiatrique locale a recommandé que les circoncisions « ne soient pas pratiquées de manière systématique ». Elle fonde cette recommandation sur le fait qu’il n’a pas été démontré que les avantages l’emportent clairement sur les risques et les coûts. Les médecins n’ont pas l’obligation de recommander ou de pratiquer une circoncision, mais beaucoup le font, même lorsqu’elle n’est clairement pas nécessaire sur le plan médical. BC Medicare ne paie plus les circoncisions inutiles. Réfléchissez aux problèmes éthiques qui existent dans ce cas. Discutez de ces questions avec votre interlocuteur.

La circoncision est un sujet controversé dans le domaine de la santé pédiatrique car la procédure a des conséquences à vie pour le patient qui la subit, et les parents doivent agir en tant que décideurs de substitution pour leurs enfants en essayant d’agir dans leur meilleur intérêt. « L’intérêt supérieur », dans ce cas, peut avoir une variété de connotations religieuses ou ethniques. Je comprends que dans la plupart des juridictions, l’autorité des parents est limitée aux situations qui sont médicalement nécessaires. Il s’agit d’une grande partie du litige dans lequel les parents reportent la nécessité médicale pour des raisons religieuses ou culturelles. Le nœud de ce dilemme éthique est donc qu’il existe des situations où les parents peuvent demander une circoncision pour des raisons qui sont nébuleuses par rapport à ce qui est établi comme une nécessité médicale.

Face à cette recommandation de l’Association pédiatrique, je pense qu’il est important de prendre les décisions au cas par cas. La littérature pertinente n’est pas concluante à ce sujet, mais il existe de nombreux indices qui soutiennent cette approche. Il y a, par exemple, certains avantages à tirer de cette procédure pour les nouveau-nés, comme une diminution du risque de contracter une maladie sexuellement transmissible. En outre, la nécessité médicale n’est pas une question réglée, et je pense donc qu’il est injuste d’imposer une règle universelle. Dans certains cas, il serait important de permettre au patient de faire ses propres choix lorsqu’il est en âge de consentir à la procédure. Bien sûr, il y a toujours des complications qui peuvent survenir chez les patients qui choisissent la circoncision à l’adolescence ou à l’âge adulte, donc l’élucidation des avantages et des risques potentiels devra être examinée de manière indépendante.

En tant que médecin, il est de notre devoir de fournir les informations les plus impartiales et les plus récentes disponibles à ce moment-là, afin de respecter l’autonomie et les meilleurs intérêts du patient. En particulier parce que ces situations ne sont pas définitives à mon avis, la collaboration avec les familles de l’enfant et les autres médecins sera un élément important pour décider si la circoncision est une nécessité médicale, ou si le fait d’enfreindre cette règle vaut les risques potentiels. Je dirais également qu’il sera important de fournir une liste d’avantages et d’inconvénients que les parents pourront prendre en considération. Le fait de leur fournir des ressources auxquelles ils peuvent accéder par eux-mêmes, et que je peux leur fournir dans mon cabinet, facilitera un dialogue productif qui les aidera à prendre une meilleure décision.

6. Une société de biotechnologie a été engagée par l’armée pour développer un traitement contre Ebola. Elle a réussi à développer un vaccin pour traiter les symptômes du virus et à réduire le taux de mortalité des patients infectés. Discutez des implications de cette découverte à l’échelle mondiale.

Si un remède contre Ebola était mis au point sous la forme d’un vaccin, cela aurait un certain nombre d’implications pour le monde en termes de santé et de politique. Je pense que l’une des premières préoccupations que nous devrions établir serait de savoir pour quelle souche d’Ebola le vaccin est conçu, car il en existe deux types : l’ébolavirus du Zaïre et l’ébolavirus du Soudan, ce dernier n’ayant pas de vaccin éprouvé. Si un vaccin était mis au point pour ces deux souches, la prochaine préoccupation serait de savoir à quel rythme ils peuvent être produits et distribués. S’il y a une pénurie de vaccins, par exemple, il serait alors important de donner la priorité aux pays présentant les taux d’infection les plus élevés. L’idéal serait d’avoir un vaccin qui protège contre de nombreux filovirus, ce qui serait en quelque sorte un élixir contre une famille de virus qui affecte de manière disproportionnée certaines régions. Pour les pays choisis comme cibles du premier déploiement de vaccins, les médecins et les technologues en vaccins devront collaborer avec les politiciens et les dirigeants pour s’assurer que les gens comprennent le fonctionnement des vaccins, comment ils peuvent y avoir accès et ce que cela apporte à la santé de la communauté. La transparence est la condition préalable à la confiance, qui est un facteur directement corrélé à l’efficacité avec laquelle le vaccin protégera la population. L’incompréhension et la peur peuvent donner à l’infection l’occasion de se propager, ce qui peut exacerber les pires scénarios.

La première mesure que je prendrais en tant qu’administrateur de soins de santé dans ma juridiction serait de contacter les responsables de l’État pour discuter et coordonner une réponse à l’infection et élaborer un plan de déploiement du vaccin. Dans un hôpital, il serait important de donner la priorité aux membres les plus à risque, comme les enfants. Si l’isolement ou la quarantaine s’avérait nécessaire, j’en ferais part au personnel de l’hôpital et leur dirais d’expliquer qu’il faut isoler les patients infectés conformément à la procédure. J’insisterais sur le fait qu’il est de leur responsabilité légale de rester à l’hôpital pour éviter d’infecter les autres. Le fait d’expliquer cela de manière calme et sensible devrait aider à apaiser certains patients qui sont confus ou réticents à faire confiance à notre jugement. Il est également important de noter que le Centres pour le contrôle et la prévention des maladies a le pouvoir de mettre en quarantaine, même lorsque les États ne le souhaitent pas. Leur contribution à la diffusion d’informations pertinentes telles que les méthodes de transmission.

Le plan de déploiement du vaccin devrait progresser des personnes vulnérables aux adultes et aux adolescents, pour finalement atteindre un stade où les incertitudes scientifiques peuvent être surveillées et étudiées au besoin. Le personnel de santé devra limiter les contacts avec les patients infectés. Il faudra donc porter et remplacer régulièrement l’équipement adéquat pour que le plan d’introduction du vaccin progresse rapidement dans les groupes prioritaires désignés, jusqu’à ce que le taux d’infection soit suffisamment réduit et finalement proche ou égal à zéro.

7. Votre mère vous appelle et vous demande de l’aider à prendre une décision familiale importante. Votre grand-père maternel a 70 ans et on lui a diagnostiqué une maladie qui le tuera au cours des cinq prochaines années. Il peut subir une intervention qui corrigera la maladie et ne lui laissera aucun problème à long terme, mais cette intervention a un taux de mortalité de 10 %. Il veut subir l’intervention, mais votre mère ne le veut pas. Comment pourriez-vous aider à résoudre ce problème ? 

Dans cette situation, on me demande d’arbitrer un désaccord entre les membres de la famille sur la question de savoir si mon grand-père doit accepter une procédure qui corrigera sa maladie. Cependant, la procédure a un taux de mortalité de 10 %, mais s’il ne l’accepte pas, elle le tuera à un moment donné au cours des cinq prochaines années. Dans cette situation, je dois entendre les arguments de chacun. Nous devrons résoudre le désaccord en clarifiant les informations erronées et en posant des questions productives. Je commencerai par demander à ma mère d’expliquer son point de vue afin que je puisse comprendre ce qui l’inquiète. Ensuite, je demanderai à mon grand-père d’expliquer pourquoi il veut s’engager dans la procédure. Même si sa réponse peut sembler évidente, il n’est pas juste de présumer ; de plus, communiquer ouvertement facilitera la compréhension et l’ouverture à de nouvelles perspectives.

Une fois que tout le monde aura eu l’occasion de s’exprimer, je devrai faire l’analyse de chaque côté de l’argument. Ma mère pourrait dire que ce qui l’inquiète, c’est l’incertitude liée à la faible probabilité que l’intervention tue mon grand-père. Quant à mon grand-père, il pourrait dire que sa priorité est de vouloir prolonger sa vie et de se remettre de la maladie. Je pense que la meilleure solution hypothétique à ce désaccord est de s’assurer que chacun comprend les conséquences de l’une ou l’autre décision en termes simples. J’expliquerais que si mon grand-père fait l’intervention, il reconnaît la possibilité que l’intervention puisse le tuer, même si les chances sont assez faibles. Je m’assurerais également que ma mère comprend que si mon grand-père refuse l’intervention, il mourra inévitablement de la maladie à n’importe quel moment au cours des dix prochaines années, ce qui implique toujours un degré d’incertitude peut-être troublant.

Enfin, j’insisterai sur le fait que, quoi qu’il arrive, le choix appartient en définitive à mon grand-père. Tant qu’il comprend les risques, qu’il peut donner un consentement raisonnable et que sa décision finale est éclairée, alors il a le droit légal et moral d’assumer la responsabilité de la prise de décision concernant son propre traitement. En résumé, je commence par demander à chacun d’exprimer clairement son opinion, puis je présente les deux côtés de l’argument ; ensuite, je m’assure que les conséquences de chaque option sont comprises par tous. Enfin, j’insiste sur l’importance de laisser mon grand-père prendre la décision finale.

8. Vous êtes conseiller en génétique. Une de vos clientes, Linda, a eu un garçon atteint d’une anomalie génétique qui présente un risque élevé de récurrence, ce qui signifie que ses grossesses ultérieures ont de fortes chances d’être affectées par la même anomalie. Vous avez proposé un test génétique à Linda, son mari et leur fils pour en savoir plus sur leur maladie, ce que tout le monde a accepté. Le résultat a montré que ni Linda ni son mari ne sont porteurs de la mutation, tandis que le garçon a hérité de la mutation sur un chromosome paternel qui ne provenait pas du mari de Linda. En d’autres termes, le père biologique du garçon est quelqu’un d’autre, qui ignore qu’il est porteur de la mutation. Vous soupçonnez que Linda et son mari ne sont pas au courant de cette non-paternité. Comment divulgueriez-vous les résultats de cette analyse génétique à Linda et à sa famille ? Quels principes et qui devez-vous prendre en considération dans ce cas ? 

Dans ce scénario, mon travail de conseiller génétique consiste à décider si je dois révéler les résultats de la non-paternité à Linda uniquement ou à elle et à son mari. Le problème est que je soupçonne que ni Linda ni son mari ne sont au courant de la découverte de la non-paternité, ce qui pourrait représenter une question litigieuse pour la famille. En outre, étant donné que les résultats du test génétique révèlent des informations importantes que la famille doit connaître, je dois exposer clairement les résultats tout en minimisant les conflits et la belligérance. Il est important de noter que la rétention d’informations dans le but d’éviter les conflits n’est ni productive ni éthique dans ce scénario.

Le principal problème de la paternité attribuée à tort est qu’elle semble mettre les médecins au défi de couper les cheveux en quatre, avec la valeur de la vérité et la réticence à nuire potentiellement à une dynamique familiale qui fonctionne par ailleurs. Je soutiens que l’idée selon laquelle le médecin doit « couper les cheveux en quatre » est un malentendu, mais l’augmentation de la disponibilité des tests génétiques fait de cette énigme une préoccupation urgente. Je pense également qu’il existe un conflit d’intérêts entre les professionnels de la santé, qui doivent faire preuve de bienfaisance et d’honnêteté, et les clients, qui souhaitent une cellule familiale fonctionnelle.

Dans ce scénario, je pèserais le pour et le contre de la divulgation ou de la non-divulgation. Avec la première option, j’adhérerais dûment aux trois piliers pertinents de l’éthique médicale, à savoir la bienfaisance, la non-malfaisance et la justice. Dans le second cas, l’argument en faveur de la divulgation indique qu’il est nécessaire de préserver la fonctionnalité et la santé de la cellule familiale pour le bien de l’enfant. Je dois également respecter le point de vue du père, car il est important qu’il comprenne les implications de ne pas avoir la mutation génétique que le garçon a, ce qui pourrait influencer ses décisions futures.

Pour faire un choix éthique, je contacterais immédiatement les services d’éthique pour discuter du cas. Cela dit, je pense que cette situation justifie l’intervention du terme « nécessité médicale ». Parce que les deux parents devront connaître les conséquences des résultats de leurs tests génétiques pour faire des choix sains concernant la perspective d’avoir de futurs enfants et de prendre soin de celui qu’ils ont, je divulguerais la paternité attribuée à tort à Linda en privé. De cette façon, je peux m’assurer que Linda peut faire des choix éclairés pour ses futurs projets parentaux, et le fait qu’elle choisisse de divulguer cette information à son mari n’est pas médicalement pertinent. Je recommanderais toutefois des conseils et d’autres ressources au cas où elle aurait l’intention d’en discuter avec son mari.

9. Une femme entre aux urgences avec des douleurs à l’estomac. Elle passe un scanner et on lui diagnostique un anévrisme de l’aorte abdominale. Les médecins l’informent que la seule façon de résoudre le problème est de procéder à une intervention chirurgicale et que les chances de survie sont d’environ 50/50. Ils l’informent également que le temps presse et que si l’anévrisme éclate, elle sera morte en quelques minutes. La femme est une danseuse exotique ; elle craint que l’opération ne laisse une cicatrice qui affectera négativement son travail ; elle refuse donc tout traitement chirurgical. Même après avoir subi de fortes pressions de la part des médecins, elle refuse catégoriquement l’opération. Sentant que la femme n’est pas dans son état d’esprit correct et sachant que le temps presse, les chirurgiens décident de pratiquer l’intervention sans son consentement. Ils l’anesthésient et réparent chirurgicalement l’anévrisme. Elle survit, et poursuit l’hôpital pour des millions de dollars. Pensez-vous que les actions du médecin puissent être justifiées d’une quelconque manière ? Est-il jamais juste de priver quelqu’un de son autonomie ?

La question principale ici est de savoir si la patiente était justifiée, d’un point de vue juridique, de poursuivre l’hôpital pour avoir ignoré son souhait de renoncer à l’opération. Les médecins ont estimé que la patiente n’était pas dans un état d’esprit correct, et donc incapable de prendre une décision raisonnable. La patiente, quant à elle, affirme que les actions des médecins n’étaient pas justifiées, étant donné son non-consentement verbal à l’opération. De son point de vue, elle estime que parce qu’elle a dit clairement qu’elle ne voulait pas de l’opération, son autonomie a été transgressée. Du point de vue des médecins, le temps était compté ; ils devaient prendre une décision rapide et, croyant que la femme n’était pas dans son état d’esprit correct, ils ont décidé que l’opération était le bon choix.

Pour évaluer le caractère justifiable des actions du médecin, il est impératif d’examiner si ses décisions sont motivées par l’éthique. Les médecins doivent être de fervents défenseurs de leurs patients pour leur permettre de prendre des décisions éclairées tout en gardant à l’esprit leur intérêt supérieur. D’un point de vue éthique, si le patient a une acuité mentale limitée, les médecins peuvent supposer qu’il n’est pas en mesure de prendre une décision en connaissance de cause, et il est compréhensible qu’ils procèdent à l’opération. Selon le principe du consentement médical, le patient doit avoir la capacité mentale de donner son consentement pour le donner. Dans une situation d’urgence comme celle-ci, alors qu’il existe des indicateurs d’un manque de capacité à donner son consentement, les médecins ont fait le bon choix avec les informations déduites dont ils disposaient.

Je pense que les médecins ont eu raison d’annuler l’autonomie de la patiente ; au dire de tous, elle n’avait pas la capacité de prendre une décision éclairée. Si j’étais le médecin dans cette situation, j’évaluerais les capacités mentales de la patiente, sa capacité à comprendre sa situation et ses aptitudes à prendre des décisions avant de décider de passer outre son autonomie. J’expliquerais également à la patiente qu’il existe des moyens de minimiser les cicatrices et je consulterais sa famille avant de poursuivre l’intervention contre la volonté de la patiente.

10. Vous êtes médecin généraliste et une mère se présente dans votre cabinet avec son enfant qui se plaint de symptômes grippaux. En entrant dans la pièce, vous demandez au garçon d’enlever sa chemise et vous remarquez une série d’ecchymoses sur le torse du garçon. Vous demandez à la mère d’où viennent ces ecchymoses et elle vous répond qu’elles proviennent d’une procédure qu’elle a pratiquée sur lui, appelée « cao gio », également connue sous le nom de « monnayage ». Cette procédure consiste à frotter des huiles ou des gels chauds sur la peau d’une personne avec une pièce de monnaie ou un autre objet métallique plat. La mère explique que le cao gio est utilisé pour faire sortir le mauvais sang et améliorer la circulation et la guérison. Lorsque vous touchez le dos du garçon avec votre stéthoscope, il grimace de douleur à cause de ses ecchymoses. Vous vous demandez si vous devez ou non appeler les services de protection de l’enfance et dénoncer la mère. Quand un médecin doit-il intervenir pour mettre fin à une pratique culturelle ? Le médecin doit-il craindre d’éloigner la mère et les autres personnes de son ethnie de la médecine moderne ?

Dans cette situation, le problème est que s’il est important de respecter et de comprendre les différentes cultures, j’ai également le devoir d’identifier les cas où un enfant est victime d’un préjudice et d’appeler les services de protection si nécessaire. Je veux m’assurer que je comprends la situation du patient, et il est donc important de poser des questions sur le « cao gio » pour m’assurer que je ne manque pas involontairement de respect au patient ou que je ne le décourage pas de demander une aide médicale à l’avenir. Par conséquent, je demanderai d’abord des précisions sur ce qu’est la pratique du « cao gio » afin de comprendre ses applications du point de vue de la mère.

Si un médecin soupçonne un abus sur un enfant, il a le devoir légal et éthique d’appeler immédiatement les services de protection de l’enfance. Si un médecin ne signale pas la maltraitance ou ne prend pas la bonne décision pour le bien-être de l’enfant, il s’expose à des sanctions légales de la part de son collège. La sensibilité culturelle est une autre mise en garde importante, car je devrai éviter les rapports non fondés qui diffament un patient et sa culture.

Après avoir évoqué l’origine culturelle de la femme, je prendrais un moment pour discuter des preuves avec un autre collègue et lui demander de valider ou d’invalider mes conjectures. Après avoir obtenu un deuxième avis qui confirme mon soupçon initial, je poursuivrais mon enquête. J’ai remarqué que le patient ressentait une douleur lorsque j’ai touché les bleus, je lui demanderais donc comment il se sent et j’évaluerais son niveau de douleur/d’inconfort. Si le patient dit qu’il se sent mieux qu’avant, cela pourrait contredire l’idée qu’il est maltraité. Je comprends également que, puisque la femme a déclaré que l’intervention visait à améliorer la circulation et la guérison, elle avait de bonnes intentions. Je dois donc reconnaître les preuves des deux côtés pour évaluer la force de chaque affirmation.

Je commencerais par inspecter la façon dont l’enfant interagit avec sa mère. S’il semble avoir peur d’elle ou être craintif, j’interpréterai cela comme une preuve d’abus. S’ils semblent avoir une bonne relation, ce serait également une preuve du contraire. Je pense qu’il est préférable pour les médecins de mettre fin à une pratique culturelle lorsqu’elle menace la santé et le bien-être du patient. Cela risquerait d’aliéner les membres de certains groupes culturels, mais les médecins ont le devoir de défendre leurs patients et d’agir dans leur meilleur intérêt, ce qui signifie que dans une situation comme celle-ci, ce n’est pas ma priorité d’éviter des conséquences diffamatoires tout à fait fortuites.

En résumé, j’évaluerais la relation entre la patiente et sa mère, je poserais à la mère des questions sur la procédure et sa culture, et j’évaluerais l’état mental et émotionnel de l’enfant pour corroborer mes soupçons de maltraitance, à en juger par les ecchymoses sur son corps. Si l’évaluation de ma collègue est similaire, j’appellerais immédiatement les services de protection de l’enfance.

11. Une patiente atteinte du syndrome de Down est tombée enceinte. La patiente ne veut pas avorter. Sa mère et son mari veulent que la patiente avorte. Que doit faire le médecin dans cette situation ?

Dans cette situation, je dois décider qui est sous ma responsabilité : la patiente qui veut garder son enfant, ou les parents, qui veulent que leur enfant se fasse avorter. Je dois d’abord me renseigner sur ce que la patiente sait de la grossesse et de la maternité pour déterminer si elle est capable de prendre une décision éclairée, je lui demanderai donc directement ce qu’elle sait de ces choses. Ensuite, pour comprendre le point de vue de ses parents et rester impartial, je leur demanderai pourquoi ils pensent qu’elle devrait se faire avorter. Ma principale priorité dans cette situation est de m’assurer que la patiente est sûre de sa décision et qu’elle comprend les conséquences de la grossesse sur son avenir à court et à long terme, notamment en termes de santé. Pour avoir une meilleure idée de sa position, je lui poserai ensuite une question sur ce qu’elle envisage de faire à la naissance du bébé.

Après une consultation approfondie avec la patiente, je commence à interroger les parents. Je commencerai par leur demander pourquoi ils pensent que leur fille ne devrait pas poursuivre la grossesse. Je voudrais faire suivre leur réponse à cette question par une autre sur ce qu’ils pensent qu’il adviendra du bébé une fois que leur fille aura accouché. L’objectif ici est de recueillir le plus d’informations possible pour s’assurer que le patient comprend la gravité de la situation. Après avoir évalué les capacités de la patiente et vérifié qu’elle est correctement informée, qu’elle comprend sa situation et qu’elle est capable de porter un jugement raisonnable, j’explique à la patiente et à sa famille qu’elle a le droit de prendre sa propre décision. Si les parents continuent à protester, j’expliquerai que je n’ai trouvé aucune raison de renier l’autonomie, mais que je continuerai à soutenir la patiente et à répondre à ses questions.

Dans cette situation, il est important pour un médecin de défendre l’autonomie du patient. Les deux parties impliquées peuvent avoir des arguments raisonnables, mon travail consiste donc à faciliter une conversation productive et, plus important encore, à m’assurer que le patient est capable de prendre une décision judicieuse sur la base des informations fournies. Même si les parents peuvent penser que leur fille fait une erreur, je peux m’assurer que tout le monde se sent en sécurité dans la décision que prend la patiente en lui fournissant autant d’informations que possible sur la grossesse. En résumé, lorsque l’autonomie du patient est remise en question, le médecin doit la respecter et la défendre si nécessaire.

12. Un garçon de 12 ans se voit diagnostiquer une maladie en phase terminale (par exemple, une tumeur maligne). Il demande au médecin quel est son pronostic. Ses parents ont demandé au médecin de ne pas lui annoncer la mauvaise nouvelle. Que doit faire le médecin dans cette situation ?

Dans ce scénario, le rôle qui m’incombe en tant que médecin est de décider si je dois écouter les parents et ne pas divulguer le pronostic au patient, ou dire la vérité. La première mesure que je prendrais serait de recueillir des informations. Il est important de connaître toutes les variables et de ne pas porter de jugement avant de prendre une décision finale. En commençant par les parents, je leur demanderais pourquoi ils ne veulent pas que le patient soit informé de son pronostic. Ils peuvent, par exemple, penser qu’entendre le pronostic aura une influence négative sur le bien-être psychologique de leur fils, qu’ils voudront préserver autant que possible dans ses derniers jours. Du point de vue du patient, sa principale préoccupation est de connaître la vérité.

Pour faire avancer cette enquête, je devrai évaluer la maturité de l’enfant ; en d’autres termes, je devrai être en mesure de prédire avec une précision raisonnable comment l’annonce de la nouvelle affectera sa santé psychologique. Il n’est pas juste de supposer que l’enfant est incapable de traiter la nouvelle simplement parce que ses parents ne veulent pas qu’il sache ou parce qu’il est jeune. Pour évaluer sa maturité, je l’interrogerai sur ce qu’il ressent et ce qu’il pense de son état. Il sera important de comprendre ce qu’il sait déjà avant de décider si je dois révéler d’autres détails essentiels.

J’ai deux options possibles : aller à l’encontre de la volonté du parent et le dire à l’enfant, ou respecter la volonté du parent. Si mon évaluation de la maturité de l’enfant révèle qu’il peut comprendre et apprécier sa situation, alors je le dirais à l’enfant. Il est important de révéler la vérité à l’enfant dans ce cas, car cette connaissance a des implications pour sa santé. Bien qu’un médecin doive respecter les remontrances et les souhaits des parents des enfants dans un contexte médical, il existe des situations où il est obligatoire de prendre le parti de l’enfant, car sa santé est ma première préoccupation. En résumé, j’évaluerais la capacité de l’enfant en lui posant des questions sur ce qu’il sait de sa santé, j’interrogerais les parents pour savoir pourquoi ils pensent qu’il ne faut pas le lui dire et, sur la base de ces informations, je prendrais une décision quant à la révélation du pronostic.

13. Un couple a décidé d’avoir un enfant par insémination artificielle. Ils ont demandé au médecin de sélectionner le sexe de l’enfant. Que doit conseiller le médecin dans cette situation ?

Le médecin doit comprendre cette situation du point de vue du couple. Il doit rester un canal d’information et de soutien impartial et compatissant. Je ne connais pas, par exemple, leur mode de vie et il n’est pas juste de supposer quelles sont les raisons qui les poussent à demander une sélection sexuelle. Vouloir un sexe spécifique pour leur enfant est un choix personnel que le médecin doit respecter et comprendre du point de vue de la santé psychologique et physique. Il va de soi que si le couple souhaite un sexe spécifique pour leur enfant, cela les aidera probablement à se développer en tant que famille si ce désir est respecté.

Je pense qu’il est également important que le médecin comprenne les raisons culturelles qui poussent à vouloir la sélection du sexe. Si le médecin devait porter un jugement impétueux ou se comporter d’une manière qui décourage le couple, cela pourrait les dissuader de demander une aide médicale à l’avenir. Le médecin doit poser au couple des questions sur ses motivations sur un ton neutre et positif pour éviter qu’il ait l’impression que son désir est invalide ou sans importance. La raison pour laquelle il est si important de ne pas porter de jugement est que je sais que, par exemple, il existe des exemples d’histoires génétiques asymétriques entre hommes et femmes dans certains groupes spécifiques. En outre, si c’est le cas pour le couple, il serait important pour moi, en tant que médecin, de le savoir afin de pouvoir appliquer cette disposition aux futurs patients.

Certains pourraient penser que la sélection du sexe pour des raisons non liées à la santé est contraire à l’éthique. Si le médecin découvre que le couple souhaite la sélection du sexe pour des raisons de santé, je pense qu’il est juste de se ranger du côté du couple, car certaines pathologies sont plus sévèrement exprimées dans un sexe. De plus, certains couples peuvent avoir perdu un enfant d’un sexe particulier par le passé, il serait donc important d’être sensible à cette situation si c’est le cas, même s’il ne s’agit pas d’une éventualité strictement liée à la santé. Enfin, il est important de discuter des méthodes de sélection du sexe, car le couple devra savoir ce que chaque option implique pour faire un choix en toute confiance. Dans un pays où la sélection du sexe n’est pas interdite pour des raisons non liées à la santé, le respect du droit du couple à choisir dans des circonstances raisonnables devrait être l’objectif premier du médecin.

14. Un médecin a eu une relation sexuelle avec un patient actuel qui a initié ou consenti à ce contact. Est-il éthique pour un médecin d’avoir une relation sexuelle ?

15. Un garçon de 17 ans vit de façon indépendante. Il est marié et a un enfant. Il veut participer à une étude de recherche médicale. A-t-il besoin de la permission de ses parents ?

16. Un médecin est parti en vacances pendant deux semaines. Il n’a pas trouvé d’autre médecin pour le remplacer. Un de ses patients souffrant d’hypertension a développé de graves maux de tête. Le patient a un rendez-vous avec le médecin dès son retour de vacances. Le patient ne cherche pas d’autre médecin et décide d’attendre. Le patient s’effondre soudainement et on lui diagnostique une hémorragie intracrânienne. Le médecin est-il responsable de ce patient ?

17. Un patient schizophrène de 40 ans doit subir une réparation de hernie. Le chirurgien discute de la procédure avec le patient qui comprend la procédure. Le patient peut-il donner son consentement ?

18. Un médecin a ramassé une victime d’un accident de voiture dans la rue et l’a amenée aux urgences dans sa voiture. Il ne voulait pas attendre une ambulance car l’état du patient était critique. L’examen physique aux urgences révèle une quadriplégie. Le médecin est-il responsable de cette conséquence ?

19. En tant que médecin dans un hôpital local, vous remarquez qu’un homme ayant une dépendance à l’alcool continue de consommer le désinfectant pour les mains proposé aux stands de désinfectant dans l’hôpital. Il n’est pas un patient de l’hôpital à l’heure actuelle mais l’a été à plusieurs reprises dans le passé. Par conséquent, il n’y a souvent pas de désinfectant pour les mains à l’usage du public. Que faites-vous ? Retirez-vous ou changez-vous l’emplacement des distributeurs de désinfectant pour les mains ? L’approchez-vous ?

20. Un jeune homme de 18 ans est diagnostiqué avec une suspicion de méningite bactérienne. Il refuse la thérapie et retourne au dortoir de l’université. Que doit faire le médecin dans cette situation ?

21. Est-il éthique que les médecins fassent grève ? Si oui, dans quelles conditions ?

22. Il y a une épidémie d’une maladie incroyablement contagieuse et potentiellement mortelle. La maladie se propage à travers le pays à un rythme rapide et le taux de survie est inférieur à 50 %. Vous êtes un administrateur supérieur des soins de santé et, lorsque le vaccin est mis au point, vous avez la priorité pour recevoir le médicament. Prenez-vous le vaccin vous-même ou le donnez-vous à une autre personne ? Pourquoi ou pourquoi pas ?

23. Vous êtes chercheur en santé dans une institution universitaire. On vous a demandé de travailler sur un vaccin top secret qui permettrait de traiter les armes biomédicales ou d’autres maladies transmissibles. Avant votre percée, vous recevez l’ordre du gouvernement d’arrêter toute recherche et de remettre tous les matériaux et copies de votre travail pour qu’ils soient détruits. Vous savez que vous êtes très proche de trouver un remède. Que faites-vous ?

24. Un patient demande des aiguilles et des seringues à sa pharmacie locale. Il ne se présente pas avec une ordonnance et d’après les dossiers auxquels vous avez accès, il ne reçoit pas de traitement pour le diabète. Vendez-vous les seringues ou non ?

25. Le Dr Blair recommande des médicaments homéopathiques à ses patients. Il n’existe aucune preuve scientifique ou théorie largement acceptée qui suggère que les médicaments homéopathiques sont efficaces, et le Dr Blair ne le croit pas. Il recommande les médicaments homéopathiques aux personnes présentant des symptômes légers et non spécifiques tels que la fatigue, les maux de tête et les douleurs musculaires parce qu’il pense qu’ils ne feront aucun mal, mais qu’ils les rassureront. Réfléchissez aux problèmes éthiques que le comportement du Dr Blair pourrait poser. Discutez-en.

26. La ville de Vancouver a pris d’importantes mesures pour accroître l’accès aux modes de transport alternatifs (voies cyclables Canada Line, Hornby et Dunsmuir, projet de ligne Evergreen et fermeture du pont de la rue Burrard). Discutez des impacts (tant positifs que négatifs) de ces décisions ?

27. Si le Premier ministre/Président vous demandait conseil sur un changement qui pourrait être appliqué au système de soins de santé et qui l’améliorerait énormément et aurait le plus grand effet positif, que répondriez-vous ?

28. L’homme qui habite à côté de chez vous fait souvent du vélo en compagnie de ses deux jeunes enfants mais sans casque. En effet, à plusieurs reprises, vous l’avez vu rouler avec son casque accroché par ses sangles au guidon. Ses jeunes enfants portent parfois un casque, parfois non. Si l’homme tombe de sa bicyclette et se blesse à la tête d’une manière qui aurait pu être évitée s’il avait porté un casque, serait-il raisonnable de lui demander de contribuer aux frais de traitement de sa blessure ?

29. En raison de la pénurie de médecins dans les communautés rurales, certains décideurs ont suggéré que les programmes de médecine admettent de préférence les étudiants qui sont prêts à s’engager à travailler pendant deux ou trois ans dans les zones rurales après l’obtention de leur diplôme. Examinez les vastes implications de cette politique pour les soins de santé et les coûts associés. Cette politique sera-t-elle efficace ?

30. Récemment, certains hôpitaux ont facturé aux patients 29 dollars par jour pour leurs frais d’hospitalisation en plus des frais facturés au MSP. Quelles sont les implications de cette politique ? Discutez des impacts positifs et négatifs avec votre interlocuteur.

31. Pensez-vous que les médecins généralistes ont l’obligation de signaler l’état de santé de leurs patients à une agence de santé publique, si leurs patients ont des maladies infectieuses actives ?

32. Les statistiques ont montré que les effets de l’âge avancé, tels que les modifications de la vision et du temps de réaction, peuvent nuire à la capacité des conducteurs âgés à conduire en toute sécurité. En fait, de nombreux médecins abordent la question de l’arrêt de la conduite avec leurs patients âgés, par précaution, pour leur sécurité et celle du public. Pensez-vous que les conducteurs âgés doivent renoncer à conduire lorsqu’ils atteignent un certain âge ?

33. Ces dernières années, on a constaté une augmentation de la popularité des sports de contact, tels que l’Ultimate Fighting Championship (UFC) et la boxe. Les médecins devraient-ils avoir un rôle dans la réglementation de ces sports ?

34. Pensez-vous que la médecine devrait davantage s’attacher à modifier les comportements pour prévenir les maladies ou à traiter les maladies existantes ?

35. Discutez des avantages et des inconvénients de la légalisation de la marijuana. Quel impact cela a-t-il sur la capacité actuelle d’un médecin à rédiger une ordonnance pour de la « marijuana médicale » ? La légalisation coûterait-elle plus ou moins cher au système de soins de santé après son adoption ?

36. Imaginez que le père de votre ami a 70 ans et a vécu toute sa vie dans une grande ville nord-américaine. Il est emmené au service des urgences de l’hôpital général local. Jusqu’à présent, il était en bonne santé et c’est la première fois qu’il se rend dans un hôpital depuis l’âge de 20 ans. Quels changements dans le système de soins de santé et l’environnement de l’hôpital pensez-vous qu’il pourrait remarquer ?

37. Discutez d’une question d’actualité en matière de soins de santé qui est unique à la région de l’école de médecine à laquelle vous postulez ?

38. Discutez de l’une de ces questions de santé : le projet du génome humain, le SIDA, l’avortement, le droit de mourir, le coût des soins de santé et le génie génétique.

39. Comment le système de soins de santé canadien se compare-t-il à celui de la Grande-Bretagne et à celui des États-Unis ?

40. Quelle est la différence entre Medicare et Medicaid ? (Question américaine)

41. Récemment, le Premier ministre a suggéré l’idée de frais dissuasifs (une petite charge, disons 10 $, que toute personne qui prend l’initiative d’une visite chez un professionnel de la santé devrait payer au premier contact) comme moyen de contrôler les coûts des soins de santé. L’hypothèse est que cela dissuadera les gens de consulter leur médecin pour des raisons inutiles. Examinez les conséquences générales de cette politique sur la santé et les coûts des soins de santé.

42. Quelle est votre opinion sur la recherche sur les cellules souches utilisant du tissu fœtal ?

43. Comment conseilleriez-vous aux patients qui souhaitent consulter un acupuncteur ou un chiropracteur ?

44. Quand est-il approprié de participer au suicide assisté d’un patient ? Pourquoi ou pourquoi pas ?

45. Une ville du Kootenay gère un collectif de santé qui propose diverses formes de médecine alternative et traditionnelle. Les médecins qui y travaillent encouragent les parents de jeunes enfants à ne pas faire vacciner leurs enfants. Discutez des impacts positifs et négatifs de cette opinion.

46. En juin 2011, les Canucks de Vancouver ont perdu la Coupe Stanley et des émeutes ont éclaté dans le centre-ville de Vancouver. Discutez de l’impact sur la communauté et sur l’éventail des professionnels de la santé à l’hôpital St. Paul.

47. Quelle est la différence entre les HMO et les PPO (question américaine) ?

48. La « thérapie de libération » (LT), une opération vasculaire mise au point pour potentiellement guérir la sclérose en plaques (SEP) chez certains patients, a récemment fait l’objet de très sérieuses critiques - ce qui retarde son utilisation à grande échelle. Entre autres défauts expérimentaux, les critiques citent la petite taille de l’échantillon dans les preuves originales utilisées pour soutenir la LT. En tant que responsable de la politique de santé, votre travail consiste à peser le pour et le contre lors de l’approbation de nouveaux médicaments et thérapies. Veuillez discuter des questions que vous prendriez en compte lors d’un processus d’approbation de la LT.

49. En juin 2011, les tristement célèbres émeutes de Vancouver ont eu lieu après la défaite de leur équipe de hockey en finale de la Coupe Stanley. Des magasins ont été saccagés et des voitures ont été brûlées. Des centaines de personnes ont été blessées et envoyées dans des hôpitaux surpeuplés. En tant que chef de la police de Vancouver, quelles mesures ou politiques mettriez-vous en place pour vous assurer que cela ne se reproduise pas ?

50. Vous êtes médecin de famille. L’un de vos patients, Mark, n’a pas assisté à l’un de ses cours et a manqué un examen important. Il vous a dit que son professeur aimerait avoir une note du médecin expliquant son absence du cours ; sinon, il recevra un zéro, et tout le monde se déchaînera. Il veut que vous écriviez une note pour lui, indiquant qu’il ne se sentait pas assez bien pour passer l’examen. N’étant pas en mesure de trouver des symptômes physiques, expliquez comment vous géreriez cette situation. Entrez dans la pièce et parlez à Mark.

51. Vous êtes un étudiant en médecine de troisième année qui effectue des rotations en milieu hospitalier. Un collègue étudiant en médecine qui fait des tournées avec vous se présente souvent à ces séances fatigué, désordonné, avec la gueule de bois, ou même ivre. Un jour, vous l’avez trouvé dans la salle à manger, non accompagné, et vous avez décidé de lui parler. Veuillez entrer dans la salle à manger.

52. Votre ami Jason n’est pas venu en cours depuis quelques jours. Etant un étudiant en médecine assidu, il saute rarement les cours. Vous savez qu’il va s’inscrire à l’école de médecine au cours des prochaines semaines. Vous avez appelé chez lui et il a dit que vous pouviez lui rendre visite. Vous avez décidé de lui rendre visite après vos cours. Entrez dans la pièce et parlez à Jason.

53. Vous êtes cardiologue dans un hôpital local, vous venez de terminer votre service et vous devez vous rendre à la cérémonie de remise des diplômes du lycée de votre fille. Alors que vous vous dirigez vers la porte, Jennifer, une patiente qui vous connaît bien, vous voit depuis la salle d’attente et attire votre attention. « Docteur ! J’ai une mauvaise douleur à la poitrine. Je vous en prie, restez un peu. Je me sentirais beaucoup mieux si vous étiez là ». Entrez dans la salle d’attente et parlez à Jennifer.

54. Vous êtes un étudiant de premier cycle. Pendant la semaine de la remise des diplômes, vous assistez à un certain nombre de fêtes dans le Lower Mainland avec votre meilleure amie, Kelly. La dernière fête a lieu dans un terrain de camping à Squamish. Le matin suivant la fête, vous recevez un appel de Kelly. Elle vous demande de venir chez elle pour parler. Kelly révèle qu’elle est partie tôt et qu’elle est rentrée chez elle en voiture, bien qu’elle ait bu cette nuit-là. Entrez dans la pièce et parlez à Kelly.

55. Vous êtes médecin aux urgences d’un hôpital local. Un patient arrive et demande des analgésiques pour son dos. En examinant son dossier, vous vous rendez compte qu’il vient fréquemment à l’hôpital pour demander des analgésiques et qu’il a déjà plafonné sa prescription pour le mois. À l’examen, vous ne remarquez aucune nouvelle blessure qui justifierait une augmentation des analgésiques. Vous dites poliment au patient que vous n’augmenterez pas sa dose et que vous ne remplirez pas une autre ordonnance pour lui. Il vous dit qu’il va s’injecter de l’héroïne sur-le-champ s’il ne reçoit pas d’analgésiques. Que dites-vous ensuite ? Que faites-vous ?

56. Votre neveu de 5 ans vous demande : « Pourquoi le ciel est-il bleu ? ». Comment lui répondriez-vous en utilisant une série d’expériences scientifiques simples ?

57. Votre entreprise a besoin de vous et d’une collègue (Sara, une collègue d’une autre branche de l’entreprise, qui a peur de l’avion depuis qu’un de ses amis a échappé de justesse à la destruction du World Trade Center) pour assister à une réunion d’affaires importante à San Diego. Vous venez d’arriver pour conduire Sara à l’aéroport. Sara est dans la pièce.

58. La charge de travail des infirmières est un problème important qui doit être abordé. Les infirmières trouvent souvent qu’elles n’ont pas suffisamment de temps pour accomplir les tâches qui leur sont demandées dans le temps imparti à chaque poste. Quel est l’impact de cette situation sur les soins aux patients ? Quelles sont les implications pour le personnel infirmier, la culture et l’environnement de travail ? Quels sont les changements de politique potentiels qui peuvent aider à alléger une partie de cette pression sur la charge de travail ?

59. En tant que physiothérapeute, on vous envoie un jeune de 16 ans pour le traitement de brûlures graves qui limitent la fonction sur les bras et les mains du patient. À l’examen, vous remarquez d’autres marques de brûlures et des ecchymoses inexpliquées sur le patient. Après avoir travaillé avec le patient pendant quelques semaines, vous posez des questions sur les autres marques sur le corps du patient. Le patient admet avoir été maltraité par ses parents mais vous supplie de ne le dire à personne. Que faites-vous ?

60. En tant qu’ergothérapeute, vous travaillez avec des clients de tous âges. L’un de vos jeunes clients commence à vous rechercher sur Internet et vous contacte par le biais de sites de médias sociaux. À notre époque, il est courant que les gens aient de nombreux profils web personnels et professionnels variés via des sites comme Facebook, LinkedIn, Twitter, Instagram, etc. Quelles mesures prendriez-vous si cela se produisait ? Que feriez-vous si le client ne voulait pas s’arrêter ?

61. Vous êtes un ergothérapeute qui travaille avec une population ayant des antécédents psychiatriques complexes. L’une de vos clientes âgées a récemment reçu un diagnostic de maladie neurodégénérative et elle est atteinte de schizophrénie. Les enfants de la cliente ont l’habitude de négliger ses besoins et de profiter d’elle financièrement. Néanmoins, la cliente a une relation avec sa famille et celle-ci veut être désignée comme le principal décideur pour la cliente. Comment travaillez-vous avec la cliente et sa famille en connaissant les antécédents de négligence et les besoins actuels de votre cliente ?

62. En 2007, le Journal of Dental Education a interrogé plus de 1 000 étudiants en médecine dentaire et a constaté que 74,7 % d’entre eux admettaient avoir triché d’une manière ou d’une autre au cours de leur cursus universitaire. L’université vous a demandé de faire partie d’un groupe de discussion d’étudiants afin de déterminer comment réduire l’incidence de la tricherie. Vous êtes bien conscient de ce comportement puisque vous avez observé la réutilisation d’anciens devoirs à de nombreuses reprises. Quelles suggestions feriez-vous pour aider à réduire l’incidence de la tricherie et améliorer l’intégrité académique des étudiants ?

63. L’appartement d’à côté est à louer. Les locataires précédents n’ont fait que causer des problèmes et ont été expulsés. Votre propriétaire vous parle d’un nouveau locataire qu’il a trouvé avec des références plus prometteuses. Au fur et à mesure qu’il vous parle de lui, vous réalisez qu’il s’agit de l’un des toxicomanes qui suivait un traitement dans une maison de transition où vous êtes bénévole. Vous savez que cette personne a un passé de rechute et qu’elle n’a peut-être pas été tout à fait honnête sur le formulaire de demande. Prévenez-vous votre propriétaire des antécédents de cette personne ou gardez-vous vos informations confidentielles ?

64. Votre voisine a un enfant de cinq ans qui a de nombreuses dents cariées. La mère vous demande conseil car elle sait que vous êtes bénévole chez un professionnel des soins dentaires et que son enfant souffre. La mère a besoin d’un dentiste qui accepte un paiement mensuel pour le traitement. Vous lui présentez différentes options et lui expliquez comment obtenir des soins dentaires pour un enfant. Une semaine plus tard, vous voyez la mère et lui demandez si elle a pu acquérir des soins pour l’enfant. Elle répond par la négative. Que faites-vous ?

65. Dans les professions de santé comme les soins dentaires, vous devrez établir de bonnes relations de travail avec des personnes de tous horizons. Parlez de ce que vous pensez être vos forces et vos défis pour établir ces relations avec vos futurs clients. Aurez-vous plus de succès ou de défis en ce qui concerne :

• Jeunes et vieux clients
• Clients de différentes cultures
• Clients à différents niveaux de santé

66. Une vidéo YouTube d’un groupe de garçons du collège agressant verbalement la surveillante de bus Karen Klein est devenue virale en juillet. Les abus comprenaient des railleries, des injures, des moqueries physiques et même des menaces à l’encontre de la personne et du domicile de Karen, ce qui a fini par la faire craquer et pleurer. La vidéo a déclenché une enquête de la part des responsables de l’école et de la police locale. Les garçons ont été suspendus de l’école et se sont vu imposer 50 heures de travaux d’intérêt général. Mme Klein a déclaré qu’elle ne porterait pas plainte, notamment en raison des nombreuses critiques adressées aux garçons. Pensez-vous que les punitions infligées aux garçons étaient justes, ou qu’est-ce qui aurait pu être fait différemment ?

67. Vous travaillez seul dans une supérette en tant que caissier, tard dans la nuit. Un homme âgé entre et achète un café. Il titube, semble désorienté et vous sentez l’alcool dans son haleine. En sortant, il se heurte à une étagère et fait tomber des boîtes de céréales. Il essaie de les remettre en place, mais ne parvient pas à le faire. Quelles mesures pourriez-vous prendre dans cette situation ? Justifiez vos réponses.

68. Vous êtes en vacances dans une station balnéaire mexicaine avec des amis qui sont logés à l’étage inférieur au vôtre. Au milieu de la nuit, un important tremblement de terre se produit et l’immeuble dans lequel vous vous trouvez est gravement endommagé. Vous vous êtes blessé à la jambe, vous pensez qu’elle pourrait être fracturée, et vous entendez quelqu’un crier à l’aide à proximité. Que feriez-vous ?

69. Un message apparu récemment sur le Web mettait en garde les lecteurs contre les dangers de l’aspartame (édulcorant artificiel - Nutrasweet, Equal) comme cause d’une épidémie de sclérose en plaques (une maladie chronique progressive du système nerveux) et de lupus systémique (une maladie auto-immune multisystémique). L’explication biologique fournie était que, à la température du corps, l’aspartame libère de l’alcool de bois (méthanol), qui se transforme en acide formique, qui appartient à la même classe de médicaments que le cyanure et l’arsenic. Selon eux, l’acide formique provoque une acidose métabolique. D’un point de vue clinique, l’empoisonnement à l’aspartame serait à l’origine de douleurs articulaires, d’engourdissements, de crampes, de vertiges, de maux de tête, de dépression, d’anxiété, de troubles de l’élocution et de troubles de la vision. Les auteurs affirment que l’aspartame reste sur le marché parce que les industries alimentaires et pharmaceutiques disposent de puissants lobbies au Congrès. Ils ont cité le Dr Russell Blaylock, qui a déclaré : « Les ingrédients stimulent les neurones du cerveau jusqu’à la mort, provoquant des dommages cérébraux à des degrés divers ». Critiquez ce message, en termes de force des arguments présentés et de leur cohérence logique. Votre critique pourrait inclure une indication des questions que vous souhaiteriez approfondir avant d’évaluer la validité de ces affirmations.

70. Pourquoi voulez-vous devenir médecin ? Discutez de cette question avec votre interlocuteur.

71. Les universités sont généralement confrontées à la tâche complexe de trouver un équilibre entre les besoins éducatifs de leurs étudiants et le coût nécessaire pour fournir des ressources d’apprentissage à un grand nombre d’individus. En raison de cette tension, la taille optimale des classes a fait l’objet de nombreux débats. D’un côté, on affirme que des classes plus petites offrent un cadre éducatif plus efficace aux étudiants, tandis que d’autres soutiennent que cela ne fait aucune différence et qu’il faut donc utiliser des classes plus grandes pour minimiser le nombre d’instructeurs requis. Discutez de votre opinion sur cette question avec l’examinateur.

72. Dans le parking de votre lieu de travail, des places de stationnement sont attribuées. En quittant votre place, vous êtes observé par le gardien du garage alors que vous reculez dans une voiture voisine, une BMW, arrachant son phare avant gauche et cabossant son aile avant gauche. Le garagiste vous donne le nom et le numéro de téléphone du bureau du propriétaire de la voiture voisine, en vous disant qu’il appelle le propriétaire de la voiture, Tim. Le garagiste vous dit que Tim attend votre visite. Entrez dans le bureau de Tim.

73. Quelles sont les expériences que vous avez vécues (et les enseignements que vous en avez tirés) qui vous amènent à penser que vous seriez un bon médecin ? Discutez de cette question avec l’intervieweur

74. Robert Collier a déclaré : « Le succès est la somme de petits efforts, répétés jour après jour ». Réfléchissez à la citation que vous venez de lire. Que signifie cette citation pour vous en ce qui concerne la façon dont vous vivez votre vie et la façon dont vous allez poursuivre votre carrière ?

75. En 2007, l’American Family Physician Journal a publié un article explorant la question des médecins en tant que modèles, en utilisant un scénario dans lequel un médecin obèse offre des conseils en matière de nutrition et d’exercice à son patient obèse. D’après les recherches de l’auteur, les patients font davantage confiance aux conseils de santé donnés par des médecins non obèses que par des médecins obèses, et les médecins ayant de mauvaises habitudes de vie sont moins susceptibles de conseiller leurs patients sur un mode de vie sain. Sur la base de ces résultats de recherche, les médecins ont-ils la responsabilité d’agir comme des modèles de santé pour leurs patients ? Veuillez préciser.

76. Un projet de loi proposé obligerait tous les individus à voter aux élections fédérales sous peine d’une amende de 100 dollars. Que pensez-vous de ce projet de loi ?

77. Vous êtes le directeur d’un hôpital en difficulté financière. Vous n’avez pas été en mesure de générer suffisamment de revenus pour mettre en œuvre certaines initiatives très importantes à l’hôpital et vous risquez de subir des réductions de services inévitables si des fonds supplémentaires ne sont pas obtenus immédiatement. La seule source de financement sûre qui vous est proposée est un fabricant de cigarettes. Il est prêt à fournir à votre hôpital toutes les ressources nécessaires en échange d’une publicité dans votre établissement. Que ferez-vous et que devez-vous faire en tant que directeur d’hôpital ?

78. Vous êtes un spécialiste qui vient de recevoir les résultats de laboratoire concernant l’un de vos patients. Ces résultats indiquent que votre patiente, mère célibataire de deux jeunes garçons, est atteinte d’un cancer en phase terminale et qu’il ne lui reste que 4 à 6 mois à vivre. Il n’y a pas beaucoup d’options de traitement, à part quelques procédures expérimentales qui sont encore à l’étude. Il existe quelques traitements alternatifs disponibles en Europe, mais ils n’ont pas été validés par des études scientifiques en Amérique du Nord. Que diriez-vous à votre patient une fois qu’il est dans votre cabinet ? Si un traitement alternatif, sans preuve scientifique de son efficacité, existait pour une maladie terminale, le recommanderiez-vous à un patient ?

79. Vous êtes le père d’un garçon de 12 ans. L’ami de votre fils, qui est également votre voisin, joue avec votre fils dans la cour. Alors que vous vous approchez d’eux pour leur demander s’ils vont déjeuner, vous remarquez des ecchymoses importantes sur le bras et le haut du cou de l’ami. Vous êtes inquiet de ces signes évidents et décidez d’approcher votre voisin (le père du jeune garçon). Comment aborderiez-vous cette situation ? Que diriez-vous au père du jeune garçon ? Quelles sont les inquiétudes que vous pourriez avoir ?

80. Vous entrez dans la cafétéria de votre lieu de travail. Vous vous asseyez pour manger avec un groupe de collègues masculins qui ont une conversation sur une de vos collègues féminines. Les commentaires qu’ils font ne sont pas très professionnels et peuvent être considérés comme grossiers et offensants. Vous vous sentez très mal à l’aise. Que faites-vous ? Que dites-vous à vos collègues masculins ? Si cela devenait régulier, même après avoir parlé à vos collègues, quelles autres mesures prendriez-vous pour résoudre la situation ?

81. Votre meilleure amie, Jennifer, vous appelle pour vous dire qu’elle a été rejetée pour la troisième fois de toutes les écoles de médecine auxquelles elle avait postulé lors du précédent cycle de candidature. Elle vous invite à venir chez elle pour discuter de ses projets d’avenir. Entrez dans la pièce et parlez avec Jennifer.

82. « L’éducation est l’allumage d’une flamme, non le remplissage d’un récipient ». - Socrate. Que signifie cette citation pour vous ? Entrez dans la pièce et discutez de vos pensées avec l’enquêteur.

83. Chaque semaine, vos camarades de classe se réunissent au café du coin pour réviser les leçons de la semaine. Le mois dernier, ils ont tous travaillé sur un important devoir d’histoire romaine, qui compte pour 40 % de la note du cours. L’un de vos camarades de classe a des copies de deux des travaux que les étudiants de l’année dernière ont rédigés pour le même cours. Votre camarade vous a envoyé des copies de ces travaux par courrier électronique, à vous et aux autres membres du groupe. Que feriez-vous dans cette situation et expliquez pourquoi ? Discutez des valeurs et des choix pertinents dans cette situation. Quelles sont les implications si vous décidez de lire l’article de l’année dernière ?

84. Veuillez décrire à l’enquêteur l’objet qui vous a été présenté. L’enquêteur n’a jamais vu l’image. Notez que vous êtes uniquement autorisé à utiliser vos mots pour décrire l’image. (L’image peut être n’importe quelle image abstraite que vous n’avez jamais vue auparavant).

85. Vous êtes le chef d’équipe d’une mission de groupe et deux de vos camarades de groupe vous informent que l’un des membres du groupe, Tim, a une odeur corporelle très forte et qu’ils ne veulent pas participer à d’autres réunions de groupe tant que Tim n’aura pas réglé ce problème et pris soin de son hygiène personnelle. Tim attend à l’intérieur de la salle, allez-y et discutez de ce problème avec lui.

86. Certaines facultés de médecine ont une préférence pour la sélection de candidats provenant de certains lieux géographiques. Que pensez-vous de ces politiques de sélection ? Veuillez discuter de votre réponse avec l’intervieweur à l’intérieur de la salle.

87. Dans une classe de 78 élèves, 41 prennent le français et 22 l’allemand. Parmi les élèves qui suivent le français ou l’allemand, 9 suivent les deux cours. Combien d’élèves ne sont inscrits à aucun des deux cours ?

88. Si vous pouviez avoir un superpouvoir, quel serait-il et pourquoi ?

89. Vous êtes étudiant en doctorat et votre directeur de thèse, le professeur Harry, a récemment publié les résultats de son projet de recherche financé par des fonds publics dans l’intention de commercialiser sa découverte. Que pensez-vous des professeurs d’université qui utilisent des fonds publics pour créer des entreprises individuelles à but lucratif ?

90. Vous êtes le médecin urgentiste de service lorsque deux patients sont amenés en urgence à 7 secondes d’intervalle et ont tous deux désespérément besoin d’une transplantation cardiaque. Vous n’avez qu’un seul organe de donneur disponible. Les deux patients sont compatibles et tous deux sont médicalement aptes à subir l’opération. L’un des patients est un père célibataire de 35 ans avec trois enfants, tandis que l’autre est un homme célibataire de 35 ans, médaillé d’or olympique. À qui donneriez-vous le cœur et pourquoi ?

91. Vous êtes directeur de recherche et vous remarquez que l’une de vos étudiantes diplômées dort dans la salle de repos de l’établissement de recherche parce qu’elle vient d’arriver à l’étranger et qu’elle n’a pas les moyens de louer son propre logement avec son allocation d’étudiant. Vous savez que les politiques de sécurité des installations interdisent les séjours de nuit. Comment aborder cette question avec l’étudiante ?

92. Vous êtes le directeur exécutif d’un cabinet d’avocats. Vous découvrez que votre stagiaire a accidentellement détruit un élément de preuve important qui aurait permis d’innocenter une personne accusée à tort. Si vous révélez cette information aux autorités, votre étudiante perdra non seulement son emploi, mais elle risque une peine d’emprisonnement pour avoir détruit des preuves judiciaires. Que ferez-vous dans cette situation ? Que feriez-vous si vous aviez des informations indiquant que la personne accusée est en fait coupable d’autres crimes sans rapport mais plus graves, pour lesquels vous n’avez aucune preuve qui tiendrait devant le tribunal ?

93. Quoi que nous fassions dans la vie, il y aura toujours des moments où nous serons en désaccord avec une figure d’autorité ou un supérieur. Décrivez un moment où vous êtes entré en conflit avec une figure d’autorité et comment vous l’avez géré.

94. Quelle est votre citation préférée ? Discutez de la citation et de ce qu’elle signifie pour vous avec l’intervieweur dans la salle.

95. Vous êtes le doyen des admissions dans une école de médecine très compétitive. Un jour, alors que vous quittez votre bureau à la fin de la journée, vous êtes abordé par la mère d’un étudiant qui a récemment été refusé par votre école. La mère explique que son fils a une moyenne de 4,0, qu’il a obtenu un score de 98 % au MCAT, qu’il a reçu de nombreux prix et que ses réalisations sont nombreuses et pertinentes. Elle veut des réponses tout de suite et exige de voir le dossier de chaque candidat. Entrez dans la pièce et parlez au parent.

96. Un de vos amis a un chat qui s’appelle Jingles. Un jour, votre ami vous appelle et vous dit que Jingles est très malade et a besoin d’un vétérinaire. Malheureusement, Jingles n’a pas d’assurance et le coût de la visite chez le vétérinaire s’élève à environ 1 500 dollars, que votre amie doit payer de sa poche. Elle ne peut pas se permettre ce coût et vous demande de l’aide. Que feriez-vous et que diriez-vous dans cette situation ?

97. Que faites-vous comme passe-temps et pendant votre temps libre ?

98. Parlez-moi de vous. Nombre limité de places disponibles

99. « La première tâche du médecin est politique : la lutte contre la maladie doit commencer par une guerre contre le mauvais gouvernement. L’homme ne sera totalement et définitivement guéri que s’il est d’abord libéré... » Que pensez-vous de cette citation de Michel Foucault ?

100. Il est bien connu que les grandes entreprises pharmaceutiques et leur vaste lobby ont une influence considérable sur la profession médicale et son enseignement. Selon vous, quels sont les avantages et les inconvénients d’un éventuel rôle des laboratoires pharmaceutiques dans les établissements d’enseignement médical ? Si vous ne pensez pas que les sociétés pharmaceutiques devraient jouer un rôle dans les écoles de médecine, quelles mesures prendriez-vous pour éliminer les grands groupes d’intérêt tels que Big Pharma du système éducatif si vous en aviez l’occasion ?

101. Une patiente de 15 ans vous demande de la marijuana médicale et vous demande de ne pas en parler à ses parents. Que feriez-vous ?

102. En tant que responsable de la politique de santé, votre tâche consiste à peser le pour et le contre de l’approbation d’une nouvelle politique qui obligerait les entreprises à accorder aux employés un congé parental rémunéré. Veuillez discuter des questions que vous prendriez en compte au cours du processus d’approbation.

103. En Suède, les crèches sont subventionnées par l’impôt, ce qui rend les crèches publiques disponibles et abordables pour tous. Quel que soit le nombre d’enfants que vous avez, le nombre d’heures qu’ils passent à la crèche et votre revenu, vous ne payez jamais plus qu’un montant fixe. Discutez de votre point de vue sur cette politique avec votre interlocuteur.

104. Vous êtes chirurgien et vous apprenez que votre prochain patient, qui a besoin d’une transplantation cardiaque, a été condamné pour maltraitance d’enfant. Que ferez-vous dans cette situation ?

105. Vous êtes médecin urgentiste et votre patient doit subir plusieurs examens médicaux coûteux. Votre patient ne veut pas passer ces examens parce qu’il n’a pas d’assurance pour compenser les coûts. Que ferez-vous dans cette situation ?

106. Votre patiente, Sally, a eu un accident vasculaire cérébral et est maintenant sous assistance respiratoire. Le meilleur ami de votre patiente est à ses côtés depuis plusieurs jours à l’hôpital et vous dit que Sally souhaite ne pas être maintenue en vie par des machines. Sally n’a pas de testament de vie, ni d’ordonnance écrite de non-réanimation (DNR), mais l’ami insiste. Veuillez discuter avec votre interlocuteur de la façon dont vous allez aborder cette situation.

107. Lord Byron a déclaré : « Riez toujours quand vous le pouvez, c’est une médecine bon marché ». Que signifie cette citation pour vous en ce qui concerne la manière dont vous allez poursuivre votre carrière en médecine ?

108. Hippocrate a déclaré : « Que la nourriture soit ton médicament et que le médicament soit ta nourriture ». Discutez avec votre interlocuteur de ce que cette citation signifie pour vous.

109. L’Association médicale américaine (AMA) décrit les traitements médicalement futiles comme ceux qui n’ont « aucune chance raisonnable de bénéficier au patient ». Même lorsqu’il est clair que la poursuite des interventions médicales pour un patient mourant sera futile, il n’est pas facile d’empêcher une famille déterminée d’insister pour que les soins d’un patient soient poursuivis. Dans certains États, les lois sur la futilité autorisent les médecins à passer outre la famille du patient. Pensez-vous qu’un médecin devrait avoir le pouvoir de passer outre les souhaits d’une famille si le traitement est médicalement futile ? Discutez de votre opinion avec l’enquêteur.

110. Vous êtes médecin et vous traitez un patient à l’hôpital depuis plusieurs jours. Vous apprenez que la famille du patient s’est plainte à votre supérieur hiérarchique qu’elle n’aime pas votre comportement au chevet du patient et qu’elle aimerait avoir un autre médecin. Comment réagiriez-vous à cette situation ?



111. Les médecins sont encouragés à signaler les patients âgés qui pourraient avoir des troubles de la vision, car ils pourraient représenter un danger pour les autres conducteurs et pour eux-mêmes. Cependant, signaler cette information peut être considéré comme une violation de la confidentialité des patients. Quel est votre avis sur cette question ?

112. Supposons que vous ayez la possibilité d’écrire une lettre à votre ancien moi. Que vous diriez-vous ?

113. Décrivez une occasion où vous avez décidé d’aller à l’encontre des conseils d’un supérieur (ex. : parent, enseignant). Quelle était la situation, et pourquoi avez-vous fait ce choix ?

114. Votre cousin, dont vos parents vous ont dit qu’il était tombé dans de « mauvaises fréquentations », s’est enfui de chez lui récemment. Ce cousin vous contacte et vous demande de l’argent. Que faites-vous ?

115. Quelle est votre position sur le revenu de base universel ?

116. L’un de vos camarades de classe a posté sur les médias sociaux qu’il se sentait seul et incompris. Son message le plus récent le montre en tenue de chasse devant une carcasse, dans lequel il déclare : « J’ai enfin repris le contrôle de ma vie - je me sens tellement vivant ! ». Que pensez-vous de cette situation, et que faites-vous, le cas échéant ?

117. Si vous deviez combattre soit 100 chevaux de la taille d’un canard, soit un canard de la taille d’un cheval, lequel choisiriez-vous et pourquoi ?

118. Parlez-moi de votre plus grand regret. Quel était-il, et que feriez-vous différemment ?

119. Que pensez-vous de l’augmentation constante du taux d’obésité ? Mentionnez toute politique dont vous avez connaissance et/ou discutez des politiques potentielles auxquelles vous pensez.

120. Vous êtes médecin à l’accueil des urgences pendant une garde particulièrement chargée. Un homme portant des vêtements en lambeaux entre, sentant fortement l’alcool. Il prétend qu’il n’a plus d’analgésiques et présente un flacon de pilules vide dont l’étiquette est grattée. Que faites-vous ?

121. Si vous pouviez apprendre instantanément n’importe quelle compétence afin d’être aussi compétent que si vous aviez 5 000 heures de pratique, quelle serait-elle et pourquoi ?

122. Vous êtes un étudiant en médecine de troisième année qui effectue un stage clinique en chirurgie. Le chirurgien avec lequel vous travaillez est abusif envers tout le monde, il crie constamment après les patients qui désobéissent à ses ordres, il critique les infirmières qui ne font pas « les choses à ma façon dans mon bloc », il a des attentes déraisonnables envers vous et vous traite d’idiot qui ne devrait pas être à l’école de médecine. Que feriez-vous ? Votre rotation touche à sa fin et votre évaluation est dans une semaine ?

123. Les statistiques ont montré que les effets de l’âge avancé, tels que les changements de la vision et du temps de réaction, peuvent nuire à la capacité des conducteurs âgés à conduire en toute sécurité. De nombreux médecins abordent la question de l’arrêt de la conduite avec leurs patients âgés, par précaution, pour leur sécurité et celle du public. Pensez-vous que les conducteurs âgés doivent renoncer à conduire lorsqu’ils atteignent un certain âge ?

124. Pensez-vous que les médecins généralistes ont l’obligation de signaler l’état de santé de leurs patients à une agence de santé publique si leurs patients ont des maladies infectieuses actives ?

125. Vous êtes cardiologue dans un hôpital local, vous venez de terminer votre service et vous devez vous rendre à la cérémonie de remise des diplômes du lycée de votre fils. Alors que vous vous dirigez vers la porte, Jason, un patient qui vous connaît bien, vous voit depuis la salle d’attente et attire votre attention. « Docteur ! J’ai une mauvaise douleur à la poitrine. Je vous en prie, restez un peu. Je me sentirai beaucoup mieux si vous êtes là ». Entrez dans la salle d’attente et parlez à Jason.

126. Le gouvernement veut suivre les citoyens à travers le pays afin de maintenir la sécurité publique en cas de pandémie. Comment conseilleriez-vous au gouvernement de procéder ?

127. Poste d’acteur : Vous êtes un enseignant et votre élève a triché à son examen final. S’il/elle échoue à cet examen, il/elle échoue à la classe. Entrez dans la salle et confrontez-le/la.

Pour l’acteur : Vous devez obtenir un diplôme afin de trouver un meilleur emploi pour votre famille. Votre père est un alcoolique et a laissé la famille sans aucun revenu. Vous avez deux emplois et vous allez à l’école et la seule façon de réussir cet examen final était de tricher. Vous ne vouliez pas le faire, mais vous l’avez fait parce que vous pensiez que vous n’aviez pas d’autre choix.

128. Station service : Vous êtes un pompiste et quelqu’un demande à utiliser la clé des toilettes. Vous soupçonnez qu’il prépare quelque chose. Allez dans la pièce et parlez-leur

Pour l’acteur : Vous êtes accro à l’héroïne et vous êtes en train de vous shooter, soyez agressif.

129. Poste d’intérimaire : Vous êtes titulaire et vous remarquez qu’un étudiant en médecine a du mal à suivre ses camarades de classe lors des visites. Aujourd’hui, vous leur avez demandé s’ils avaient effectué un examen physique sur l’un des patients qui leur avait été assigné et ils ont répondu par l’affirmative. Vous avez l’impression qu’ils n’ont pas vraiment fait le travail.

Pour l’acteur : Vous êtes un étudiant en médecine ambitieux, vous avez l’impression d’être inférieur à vous-même. Vous détestez venir et faire les visites, vos notes sont bonnes, mais vous n’aimez pas vraiment toucher ou parler aux patients. Vous n’avez pas fait d’examen physique, mais vous devez continuer à mentir et essayer de vous en sortir.

130. Poste d’intérim : Vous êtes un employé d’un magasin de détail. Un client entre et veut retourner quelque chose qui a clairement été bien utilisé. Vous ne savez même pas si c’est quelque chose qu’ils ont acheté dans ce magasin. Allez dans la pièce et parlez-leur.

Pour l’acteur : Vous avez besoin d’argent, vous avez perdu votre emploi et vous êtes un parent isolé avec deux enfants à la maison. Vous avez perdu votre emploi et vous êtes parent isolé avec deux enfants à la maison. L’argent est devenu très rare et vous essayez de retourner un article dans un magasin à grande surface. L’article a été utilisé et vous n’avez pas la boîte d’origine, mais vous vous souvenez qu’il était assez cher lorsque vous l’avez acheté. Cet argent pourrait certainement vous aider à joindre les deux bouts pour votre famille cette semaine.

131 : Poste d’intérim : Vous êtes un étudiant en troisième année de médecine et vous avez un patient qui fume trois paquets par jour. Il ne croit pas que fumer est mauvais pour lui. Votre médecin traitant vous a confié la tâche de le convaincre de réduire sa consommation à seulement deux paquets par jour. Allez dans la chambre et parlez avec eux.

Pour l’acteur : Vous ne croyez pas que fumer est mauvais pour vous. Aucune preuve ne peut vous faire changer d’avis. Vous aimez fumer et vous croyez fermement que les médias veulent que vous arrêtiez, mais qu’il n’existe pas de véritable science à ce sujet. Vous refusez d’entendre la raison. Vous en êtes presque au point de croire également que la Terre pourrait être plate.

132. Quel est votre film préféré ?

133. Quel est le meilleur état de la matière : solide, liquide ou gazeux ?

134. Quel genre de musique est le meilleur ?

135. Quelle est la qualité la plus importante à posséder pour un médecin ?

136. Si vous ne faisiez pas de médecine, que feriez-vous ?

137. Quelle est la seule chose que vous feriez si vous étiez président ?

138. Quel pays a le meilleur système de médecine ? Pourquoi ?

139. Comment résoudriez-vous le problème croissant des sans-abri ?

140. Comment traiteriez-vous un patient qui veut mourir ?

141. Quelles sont les forces et les faiblesses du système de soins de santé du Canada et des États-Unis ?

142. Que signifie « intégrité » pour vous ?

143. Quel est l’aspect le plus négatif de la pratique de la médecine ?

144. Un homme de 80 ans en phase terminale vous appelle pour vous dire qu’il va prendre une dose létale d’analgésiques. Il vous appelle pour vous dire que vous avez été un excellent médecin et vous en remercie. Comment gérez-vous la situation ?

145. Quel rôle les déterminants sociaux de la santé jouent-ils dans la pratique de la médecine ?

146. Parlez-moi d’une occasion où vous avez fait preuve d’adaptabilité.

147. Quelle est la question la plus importante en matière de soins de santé pour vous en ce moment ?

148. Parlez-moi d’une occasion où vous avez dû faire face à un conflit.

149. Quel type de médecine souhaitez-vous pratiquer ?

150. Quelle est la différence entre la sympathie et l’empathie ?

151. Que feriez-vous si vous voyiez un patient aux urgences et qu’il souhaite partir contre l’avis médical ?

152. Quelle est votre opinion sur ce que nous pouvons faire pour réduire le coût élevé des soins de santé ?

153. Où vous voyez-vous dans 10 ans ?

154. Décrivez une situation dans laquelle vous vous êtes senti comme un poisson hors de l’eau.

155. Comment pourriez-vous influencer le système de soins de santé ?

156. Comment réagiriez-vous si un collègue voulait que vous gardiez le secret d’une erreur médicale qu’il a coMEMse à l’égard d’un patient ?

157. Si vous deviez faire quelque chose de différent dans votre préparation aux études de médecine, qu’est-ce que ce serait ?

158. Où envisagez-vous de pratiquer ?

159. Un génie vous accorde trois souhaits. Quels seraient vos souhaits ?

160. Décrivez une expérience que vous avez vécue au cours de laquelle vous avez été mal jugé. Quelles ont été vos réactions ?

161. Les médecins ont-ils le droit de refuser des soins aux patients bénéficiant de Medicaid ?

162. Selon vous, que devrait-on faire pour contrôler les coûts des soins de santé dans ce pays ?

163. Quelle est votre opinion sur la médecine alternative ?

164. Vous avez deux patients qui ont été admis après un grave accident. Tous deux ont besoin de soins immédiats pour survivre. L’un des patients est âgé de 20 ans, l’autre de 60 ans. Quelle vie sauveriez-vous ?

165. Un jeune homme de 14 ans, gay et aux mœurs légères, vient vous voir pour être traité pour une MST. Au cours de la conversation, il mentionne qu’il a été testé pour le VIH à plusieurs reprises et qu’il aimerait être testé à nouveau pour voir s’il n’est toujours pas infecté. Que feriez-vous ?

166. Sortiriez-vous de votre voiture pour aider une victime après avoir observé un accident ?

167. Qu’est-ce qui cause vos plus grandes frustrations dans la vie ?

168. Au cours d’un examen physique de routine d’une fillette de 10 ans, vous découvrez des preuves indubitables qu’elle a été abusée physiquement et sexuellement pendant un certain temps. Ses deux parents sont dans la salle d’attente. Que feriez-vous ?

169. Décrivez l’événement le plus inhabituel de votre vie.

170. Quelle est votre opinion sur les vaccinations obligatoires dans les systèmes scolaires publics ?

171. Convaincs-moi que tu peux supporter la charge de travail de l’école de médecine.

172. Pourquoi voulez-vous être médecin ? Quelle sera votre spécialité ?

173. Quels sont les trois principaux problèmes auxquels est actuellement confronté le système de santé américain ?

174. Quelles sont, selon vous, les trois caractéristiques qu’un bon médecin doit posséder ?

175. Qui est votre modèle ?

176. Comment exprimeriez-vous votre inquiétude pour un enfant qui doit subir une amputation ?

177. Comment diriez-vous à un patient à qui l’on vient de diagnostiquer un cancer qu’il ne lui reste que quelques semaines à vivre ?

178. Supposons que vous ne soyez pas admis dans toutes les écoles de médecine auxquelles vous avez postulé. Quelle serait votre deuxième option de carrière ?

179. La fille de votre meilleure amie, âgée de 16 ans, tient absolument à se faire tatouer la semaine prochaine, ce qui provoque de nombreuses frictions dans la famille. Quel conseil lui donneriez-vous ?

180. Vous êtes le chef d’équipe d’un restaurant de fast-food. Le propriétaire de la franchise vous a appelé. Il est très contrarié, car il a reçu trois plaintes au cours des 30 dernières minutes concernant la mauvaise cuisson de la viande des hamburgers. Deux personnes (un homme et une femme, tous deux âgés de 15 ans) font cuire la viande des hamburgers depuis deux heures. La coupable est la fille du propriétaire. Comment réagissez-vous à cette situation ?

181. Une de vos amies a frappé son enfant de trois ans après que celui-ci ait fait une crise de colère. Elle est très désemparée après avoir agi ainsi et jure que cela ne s’était jamais produit auparavant. Comment réagissez-vous à cette situation ?

182. Un chirurgien voit une patiente qui a eu un problème cardiaque dû à une forte consommation de drogue. Il la traite et elle revient une semaine plus tard avec le même problème. Il soupçonne qu’elle consomme à nouveau des drogues. À mi-chemin du traitement, elle dit qu’elle doit partir en raison de problèmes personnels. Le chirurgien lui dit : « Si elle revient, je ne la traiterai pas ». Quels problèmes voyez-vous dans cette situation ?

183. Quel sera, selon vous, votre plus grand défi si vous êtes accepté dans ce programme ?

184. L’épuisement professionnel est une possibilité très réelle dans le domaine médical. Quelles stratégies utilisez-vous pour gérer efficacement votre stress et éviter que cela ne se produise ?

185. Comment vos professeurs vous décriraient-ils ?

186. Votre meilleur ami et votre partenaire ont recours à la fécondation in vitro pour avoir un bébé. La technique permet de sélectionner certaines caractéristiques pour l’enfant en les identifiant dans l’embryon avant l’implantation. Votre ami(e) vous demande conseil sur les caractéristiques qu’ils devraient sélectionner. Que répondriez-vous à votre ami(e) ?

187. À quand remonte la dernière fois où vous avez fait preuve de sensibilité aux besoins des autres ?

188. Il a été dit que l’interne moyen a tué 1,5 patient. Seriez-vous capable de vivre avec vous-même et comment géreriez-vous cela ?

189. Vous travaillez avec un homme dans une maison de retraite, atteint d’une maladie démente, qui demande à être vacciné contre la grippe comme le reste de ses pairs. Il a été jugé incompétent et sa femme, qui est son décideur exécutif, nous dit qu’il ne veut pas qu’il soit vacciné car elle pense que les vaccinations sont dangereuses. En collaboration avec le gériatre, que feriez-vous ?

190. Nous utilisons une approche PBL (apprentissage basé sur les problèmes) ici. Décrivez-moi comment vous avez atteint des objectifs d’apprentissage indépendants dans le passé ?

191. Quelle est la responsabilité la plus importante d’un médecin ?

192. Qu’est-ce qui te met en colère ?

193. Vous venez de commencer à travailler dans une clinique où le personnel de bureau inscrit deux fois les patients autochtones. Vous demandez quel est leur raisonnement et la réceptionniste répond : « Ces gens ne se présentent jamais à leur rendez-vous ». Comment réagiriez-vous à cette situation ?

194. Quel est le dernier livre que vous avez lu ?

195. Votre meilleur ami sèche les cours ou arrive en retard depuis deux semaines et sent souvent l’alcool. Vous venez de le croiser sur le campus, que faites-vous ?

196. Comment imaginez-vous l’équilibre entre la recherche et le travail clinique dans votre avenir ?

197. Comment vos amis vous décriraient-ils ?

198. Que faites-vous pour vous amuser ?

199. Quelle est la situation la plus stressante à laquelle vous ayez été confronté ? Comment l’avez-vous gérée ?

200. Si vous n’êtes pas accepté, que ferez-vous ?

FAQs

Nombre limité de places disponibles

À propos de l’auteur :

Le Dr Lauren Prufer est une spécialiste des admissions chez BeMo. Le Dr Prufer est également résidente en médecine à l’Université McMaster. Elle a obtenu son diplôme de médecine à la Schulich School of Medicine and Dentistry. Pendant ses études de médecine, elle a développé une passion pour le partage de ses connaissances avec les autres par le biais de la rédaction médicale, de la recherche et du mentorat par les pairs.

Sources :

UBC Center for Student Involvement and Careers (Centre pour la participation des étudiants et les carrières)

Université de l’Alberta - École de dentisterie

Université de Victoria - Programme d’enseignement coopératif et services d’orientation professionnelle

Université de Tuft - Un ECOS pour les admissions : le mini-entrevue multiple

Université de Calgary

Université Wilfred Laurier

Université de Harvard

Université d’État du Missouri

Université de Central Michigan

Université d’Ottawa

A votre succès,

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